Índice del artículo
Pour comprendre la situation, la clé, c’est l’inspection
L’inspection du couvain est l’une des manières les plus simples pour obtenir des informations sur l’état d’une ruche. Comme vous le savez, dans les ruches, nous avons 3 types d’individus : les faux bourdons (mâles) qui naissent d’œufs non fécondés, les ouvrières (femelles) qui naissent d’œufs fécondés et la reine (femelle) qui naît d’œufs fécondés et reçoit une alimentation plus riche en gelée royale.
Une ruche peut devenir bourdonneuse pour plusieurs raisons :
- La reine est vieille et n’a plus de sperme pour féconder les œufs. Elle ne pond que des œufs non fécondés.
- La reine est jeune et a été mal fécondée. Une reine se féconde avec 10 à 20 faux bourdons par nos latitudes européennes. Si lors des vols de fécondation, il pleut ou s’il y a du vent et qu’elle ne peut pas sortir pour compléter sa spermathèque, la ruche devient rapidement bourdonneuse. Normalement, les abeilles la remplacent avant que cela n’arrive.
- Si l’apiculteur a tué la reine lors d’une manipulation et que les cellules de remplacement n’ont pas abouti. Dans tous ces cas, les ouvrières, qui sont également des femelles, peuvent développer leurs ovaires et l’une d’elles peut commencer à pondre des œufs non fécondés qui donneront uniquement des mâles. C’est ce que nous appelons une ruche bourdonneuse.
Quelles sont les caractéristiques d’une ruche bourdonneuse ?
Voici les signes pour l’identifier :
- De nombreux œufs dans la même cellule.
- Une présence accrue de faux bourdons sur tous les cadres.
- Cellules de couvain operculées de forme bombées.
- Œufs placés hors de la base de la cellule, sur les paroies.
Quelles solutions quand on a une ruche bourdonneuse ?
Peut-on la sauver ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non…
Introduire un cadre de couvain avec des œufs et des larves ayant récemment éclos
Lorsqu’on constate qu’une ruche isolée n’a pas de ponte, on peut y introduire un cadre avec des œufs et des larves récentes ayant tout juste éclos. Si nous voyons du couvain de faux bourdon, il faut secouer TOUTES les abeilles loin de la ruche, retirer tous les cadres qui pourraient porter des œufs d’une ouvrière pondeuse.
Pour plus de sécurité, on peut aussi changer l’emplacement de la ruche et intervertir sur l’emplacement d’une ruche riche en butineuses avec une bonne rentrée d’abeilles. Notre ruche va ainsi profiter de l’apport en butineuses pour alimenter les futures larves.
Il faut aussi veiller à avoir des jeunes abeilles puisque ce sont elles qui ont produit la gelée royale nécessaire aux futures reines élevées, on peut aussi introduire un cadre de couvain fermé (abeilles qui vont naître plus rapidement pour renforcer la colonie).
Introduire une nouvelle reine :
Une pratique courante est d’introduire une nouvelle reine fécondée. La probabilité qu’elle ne soit pas acceptée est par contre très élevée. Mais analysons-le aussi du point de vue économique, en faisant les calculs : Si cela échoue, nous aurons dépensé de l’argent pour la nouvelle reine, plus les frais d’expédition si nous l’avons commandée, plus les frais correspondants de temps et de carburant pour le déplacement au rucher… Est-il judicieux de risquer de perdre du temps et de l’argent pour une ruche comme celle-ci ? Faisons-nous toujours la réflexion. À moins de créer son propre élevage de reines !
Si nous choisissons d’introduire une nouvelle reine, voici nos conseils pour améliorer l’acceptation :
- Secouer les abeilles et les faux bourdons des cadres hors des ruches et gratter le couvain de faux bourdon.
- Introduire un cadre de couvain ouvert et un cadre de couvain fermé d’autres ruches avec les abeilles nourrices adhérentes. Ce « désordre » dans la ruche, avec l’ajout de couvain et de nouvelles abeilles, augmente le pourcentage d’acceptation.
- Nourrir après l’introduction des reines.
Exploiter l’abeille butineuse
Il y a beaucoup d’autres méthodes, l’une d’elles est de fusionner pour exploiter l’abeille butineuse. Un collègue et apiculteur nous explique comment il procède :
« Si la ruche a une population suffisamment importante pour justifier sa sauvegarde, notre premier pas sera de la déplacer de quelques mètres de son emplacement original.
Juste après, nous sélectionnerons les cadres contenant du couvain et les brosserons au sol, empêchant l’abeille pondeuse de pouvoir retourner dans la ruche.
Ensuite, nous pouvons prendre les cadres de faux bourdons et les distribuer entre différentes ruches « saines ». De ces ruches « saines », nous extrairons des cadres de couvain pour les insérer dans la ruche « en réparation » : un de couvain ouvert du jour pour permettre à la ruche de générer une nouvelle reine, et un ou deux cadres de couvain fermé pour assurer le remplacement des ouvrières émergentes. Si nous sommes à la fin de la floraison, nous devrions considérer la possibilité de réduire la ruche avec une partition jusqu’à la prochaine floraison.
En revanche, si nous décidons d’introduire une reine déjà fécondée (l’option la plus efficace pendant la saison), nous devons ajouter 3 cadres de couvain fermé.
Pour conclure, il ne nous reste qu’à remettre la ruche à sa place originale pour recueillir les abeilles butineuses et leur permettre de continuer leur processus de récupération par elles-mêmes. Nous devons prendre en compte que, en formant un essaim ou en renforçant une ruche en avancée printanière ou en été avec son propre couvain de reine, nous devons continuer à fournir du couvain de manière périodique, car l’abeille d’été a un cycle de vie plus court et, au moment où la reine sera bien fécondée, il pourrait ne pas y avoir suffisamment d’abeilles pour satisfaire les besoins du couvain.
Il y a aussi ceux qui préconisent de réunir deux colonies en plaçant entre deux corps e ruche une feuille de papier journal (sans encres chimiques qui contiennent des métaux lourds…). Les deux colonies en mangeant le journal (glucose) se rejoindront progressivement. Mais c’est une gestion très risquée et comme nous l’avons dit précédemment, tout risque doit être évalué. Est-on prêt à perdre deux colonies plutôt qu’une ?
Conclusions
L’apiculture, comme nous le disons toujours, est une affaire personnelle et de choix. En chemin, on rencontre d’autres apiculteurs et on se confronte à d’autres opinions totalement différentes des siennes et également valables.
En définitive : étudiez toutes les possibilités, comprenez les risques et choisissez la voie qui vous convient le mieux.
En cas de doute ou de confusion, optez pour l’option la plus pratique et sûre : Démonter la ruche, désinfecter et réutiliser tout le matériel inerte possible : cire, cadres, miel… et repartez de zéro.
Et surtout APPRENEZ : les bonnes et mauvaises expériences nous rendent toujours meilleurs apiculteurs.
Joshua Ivars es gerente de LA TIENDA DEL APICULTOR y autor del blog, donde comparte contenido técnico y práctico para apicultores. Con amplia experiencia en el sector apícola, se dedica a ofrecer consejos y soluciones basadas en las necesidades reales del apicultor, aportando su conocimiento en productos y prácticas esenciales para la apicultura.
- 21 janvier, 2022
- 30 octobre, 2016
- 18 septembre, 2016