Matériels de base en apiculture : de quoi avez-vous besoin pour aller aux ruches ?

Les gants d’apiculteur

Il en existe en cuir, en nitrile, en coton injecté de caoutchouc… Bien que les plus commercialisés soient généralement ceux en cuir, qui sont plus confortables, et les gants en nitrile, qui sont plus résistants. À vous de choisir.

Ils doivent essentiellement répondre à deux conditions : être confortables pour vous et ne pas sentir d’odeurs étranges qui offensent les abeilles. Gardez-les à l’écart de l’humidité pour éviter qu’ils ne moisissent. Et surtout, ne les mélangez pas pour ne pas vous retrouver à devoir porter deux gants de la même main lorsque vous travaillez !

CONSEIL : Prenez-en soin, car les bons gants ne sont généralement pas bon marché et ne volez pas les gants à vaisselle de votre mère. Cela, en plus d’être embarrassant, revient au même que d’y aller à mains nues…

La combinaison ou la vareuse

Alors, laquelle vous fait vous sentir comme un super-héros dans le monde de l’apiculture ? C’est à vous de décider, mais rappelez-vous que, comme tout bon super-héros, vous devez porter le costume approprié pour vous protéger et faire face à vos petites amies ailées.

Les matériaux des combinaisons varient entre le coton, le nylon, le polyester, la triple-maille (ultra-ventilée) et d’autres, mais l’important est qu’elle soit confortable pour vous et adaptée à vos conditions climatiques. De plus, elle doit résister aux lavages inévitables pour éliminer les traces des batailles apicoles.
Quant à la visière d’apiculteur, il y en a des rondes, en forme de masque d’escrime, des carrées… Choisissez celle que vous préférez, c’est une question personnelle.
Rappelez-vous que les abeilles préfèrent les couleurs claires, alors évitez de ressembler au grand méchant ours avec des couleurs sombres.

Et puis, n’oubliez pas des chaussures confortables. Que ce soient les super chaussures cool de trekking ou les plus simples de sécurité ; l’important est que vous vous sentiez à l’aise et prêt à escalader des montagnes comme recevoir une hausse sur le pied sans finir aux urgences. 

CONSEIL : Évitez de vous ridiculiser en portant la doudoune qu’on vous a offerte pour votre anniversaire. Certes, vous ne serez pas piqué, mais ce n’est pas non plus un mensonge de dire que vous pourriez finir à l’hôpital pour déshydratation et que cela révélera aussi votre manque de courage.

Le lève-cadres d’apiculteur

Le lève-cadres de l’apiculteur est cet outil simple et modeste qui, croyez-le ou non, a un don spécial pour se cacher et disparaître lorsque vous en avez le plus besoin. C’est comme s’il disposait d’un don d’invisibilité quand on le cherche dans le rucher…

Cette merveille multifonctionnelle : gratte, soulève, sépare, résiste aux mauvais traitements avec un stoïcisme silencieux, et peut même vous ouvrir cette bière qui ramène les minéraux perdus lors des longues journées d’été. Elle devrait vous durer très longtemps, à moins qu’elle ne décide de jouer à cache-cache avec vous. Il en existe des combinés avec des harpons, des couteaux plats, avec manche en bois ou juste en métal. 

CONSEIL : Lorsque vous la choisissez, jugez bien la longueur de la lame, car un bon levier est ce qui compte. Rappelez-vous la phrase mythique d’Archimède : « Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde ». Eh bien, vous ne soulèverez peut-être pas le monde, mais vous pourrez soulever des cadres avec maîtrise.

Les livres de formation à l’apiculture

Tout comme le lève-cadres est un outil vital aux ruches, les livres et la formation en apiculture sont essentiels pour acquérir des connaissances et des compétences dans cet art. Comme l’a dit un jour un sage inconnu : « Un apiculteur sans livres est comme une abeille sans fleurs : il n’ira pas très loin ».

Les livres sur l’apiculture parlent à tous, que l’on soit d’un niveau avancé ou non, des plus basiques aux techniques les plus poussés. Certains ouvrages vous renseigneront sur la biologie des abeilles, tandis que d’autres vous raconteront des histoires d’amour et de trahison dans la ruche (bon, peut-être pas tant que ça, mais on ne sait jamais). Choisissez ceux qui vous semblent les plus intéressants et utiles pour votre situation, et n’oubliez pas de profiter d’une bonne lecture au chaud près d’une ruche. 

Rappelez-vous qu’un bon apiculteur est celui qui n’arrête jamais d’apprendre.

L’enfumoir

C’est un autre des grands investissements de l’apiculteur. Il en existe des bon marché, mais ils ne durent généralement pas longtemps, et des bons, mais ils sont chers. Si vous comptez vraiment vous consacrer professionnellement à cette activité, achetez-en un décent. Cela ne vous servira à rien d’en acheter un pour dépanner. N’oubliez pas que cet engin passe de nombreuses heures par jour à émettre de la fumée, avec du feu à l’intérieur. Quoi qu’il en soit, ne faites pas comme celui qui a vendu sa guitare pour acheter des cordes et ne vous ruinez pas dans l’achat de votre enfumoir. Cherchez le meilleur rapport qualité-prix possible.

CONSEIL : Soyez fier de votre nouvelle profession ou de votre passe-temps ; ne brûlez pas de cochonneries dans votre enfumoir. Trouvez un combustible décent pour enfumoir, qui génère de la fumée froide. Ayez pitié des abeilles et ne leur brûlez pas les ailes à grandes d’étincelles ou de fumée brûlante. Souvenez-vous qu’il vaut mieux peu de fumée et une bonne gestion que du miel au goût de foudre.

La ruche et ses éléments

Les ruches sont comme des hôtels de luxe cinq étoiles pour vos abeilles, où elles logent et travaillent pour produire du miel, de la cire, du pollen et de la gelée royale. Vous trouverez des ruches fabriquées dans différents matériaux, comme le bois, le polystyrène ou le plastique. Mais avant de commencer, vous devez décider sur quel modèle de ruche vous allez travailler : les ruches Langstroth ou Dadant ? Vous pouvez également opter pour d’autres systèmes moins courants comme la Warré ou tout autre type de ruche spéciale.

Le fond de la ruche a un intérêt particulier surtout en raison de son rôle sur l’état sanitaire de la ruche et son aération. En effet, tout y tombe : individus ou larves mortes, parasites, détritus, etc. C’est pourquoi il est essentiel que vous prêtiez une attention particulière à cette partie de la ruche pour la maintenir en bon état.

Et pour finir, parlons de deux gadgets indispensables dans la boîte à outils de tout apiculteur respecté. Leur design avancé a résisté au passage du temps sans grandes modifications. Ils permettent d’augmenter l’espérance de vie de nombreuses abeilles et augmentent la production de miel, de cire, de pollen et de gelée royale. Ils portent généralement des poils en haut, bien qu’au fil des ans, ils tendent à les perdre. Voici une photo de chacun de ces instruments vitaux :

La brosse à abeilles

La brosse à abeille sert à enlever avec délicatesse les abeilles qui restent fixées aux cadres. Elle évite le bruit de gâteau broyé que font ces pauvres bêtes que vous écrasez lorsque vous placez le couvercle de la ruche. Dans une ruche normale, certes il y a des milliers d’abeilles ! Mais vous n’avez aucun droit de leur ôter la vie. Alors ne vous privez pas d’utiliser cet outil magique, s’il vous plaît.

CONSEIL : Si vous l’oubliez, faites un petit fagot avec des herbes et utilisez-le comme pinceau de secours lorsque vous fermez la ruche avec le couvercle. Sûrement, une abeille reconnaissante renoncera à vous piquer en récompense pour votre bonne action. D’autre part, vous éviterez le spectacle inutile de centaines d’abeilles mortes autour du bord du couvercle.

Et voici un autre indispensable de votre coffre de voiture :

Le cerveau

Celui-ci, bien qu’il puisse aider à résoudre des problèmes, s’il est enfermé dans une boîte très dure et peu perméable peut être le meilleur moyen de les générer. UTILISEZ-LE BEAUCOUP, S’IL VOUS PLAÎT !